Une nouvelle vision de la foi
Des chercheurs déclarent, dans le journal américain Proceedings of the
National Academy of Sciences du 9 mars, avoir localisé la zone du
cerveau qui contrôle la foi religieuse. Selon leurs travaux relatés
dans The Independant, la croyance en un pouvoir supérieur, céleste,
est un atout de l'évolution qui aide les hommes à survivre.
La croyance en un dieu serait profondément ancrée dans le cerveau
humain, qui serait programmé pour l'expérience de la religiosité. Pour
le professeur Jordan Grafman, du National Institute of Neurological
Disorders and Stroke à Bethesda, près de Washington, "la foi et le
comportement religieux sont des traits de la vie humaine qu'on
retrouve dans toutes les cultures et qui sont sans équivalent dans le
règne animal". "Nos résultats démontrent que les constituants
spécifiques de la croyance religieuse concernent des circuits du
cerveau connus."
"L'AIRE DE LA FOI"
Les scientifiques qui cherchaient "l'aire de la foi", supposée
contrôler la croyance religieuse, pensent qu'il n'y pas une mais
plusieurs zones du cerveau qui forment les fondations biologiques de
la foi. Le cerveau aurait évolué en devenant plus sensible à toute
forme de croyance qui améliore les chances de survie. Ce qui pourrait
expliquer pourquoi la croyance en un dieu et au surnaturel est si
répandue à travers le monde.
La communauté scientifique, les philosophes et les théologiens sont
divisés sur l'origine de la foi. Pour certains elle est d'origine
biologique, pour d'autres culturelle. Des théoriciens de l'évolution
prétendent que la sélection naturelle darwinienne a pu mettre l'accent
sur les individus qui sont croyants et dont les chances de survie
seraient supérieures à ceux qui ne croient pas. D'autres ont suggéré
que la foi était juste la manifestation du phénomène biologique
intrinsèque qui fait du cerveau humain un organe si brillant et
adaptable.
National Academy of Sciences du 9 mars, avoir localisé la zone du
cerveau qui contrôle la foi religieuse. Selon leurs travaux relatés
dans The Independant, la croyance en un pouvoir supérieur, céleste,
est un atout de l'évolution qui aide les hommes à survivre.
La croyance en un dieu serait profondément ancrée dans le cerveau
humain, qui serait programmé pour l'expérience de la religiosité. Pour
le professeur Jordan Grafman, du National Institute of Neurological
Disorders and Stroke à Bethesda, près de Washington, "la foi et le
comportement religieux sont des traits de la vie humaine qu'on
retrouve dans toutes les cultures et qui sont sans équivalent dans le
règne animal". "Nos résultats démontrent que les constituants
spécifiques de la croyance religieuse concernent des circuits du
cerveau connus."
"L'AIRE DE LA FOI"
Les scientifiques qui cherchaient "l'aire de la foi", supposée
contrôler la croyance religieuse, pensent qu'il n'y pas une mais
plusieurs zones du cerveau qui forment les fondations biologiques de
la foi. Le cerveau aurait évolué en devenant plus sensible à toute
forme de croyance qui améliore les chances de survie. Ce qui pourrait
expliquer pourquoi la croyance en un dieu et au surnaturel est si
répandue à travers le monde.
La communauté scientifique, les philosophes et les théologiens sont
divisés sur l'origine de la foi. Pour certains elle est d'origine
biologique, pour d'autres culturelle. Des théoriciens de l'évolution
prétendent que la sélection naturelle darwinienne a pu mettre l'accent
sur les individus qui sont croyants et dont les chances de survie
seraient supérieures à ceux qui ne croient pas. D'autres ont suggéré
que la foi était juste la manifestation du phénomène biologique
intrinsèque qui fait du cerveau humain un organe si brillant et
adaptable.